Dommage, je suis pas dans le coin
Bonne initiative
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J'avais vu passer une "BD" relatant son histoire...Nobody a écrit : ↑02 sept. 2025, 23:00Mr Mondialisation a écrit :L’HOMOPHOBIE TUE
Le 1er septembre 2025, jour symbolique de la rentrée scolaire, Caroline Grandjean, 42 ans, directrice d’une école primaire dans le Cantal, s’est suicidée. Depuis plusieurs années, elle était la cible d’un harcèlement homophobe d’une violence inouïe, incluant insultes et menaces de mort. Ces agressions répétées n’étaient pas de simples « incivilités », mais une campagne de haine organisée visant à la détruire en raison de son orientation sexuelle.
Caroline avait alerté. Elle avait porté plainte, obtenu la protection fonctionnelle de l’Éducation nationale, pris des arrêts maladie. Mais la réalité, c’est qu’elle ne s’est jamais sentie protégée. La hiérarchie s’est réfugiée derrière des dispositifs administratifs, la mairie et une partie des parents d’élèves ont préféré le silence, et autour d’elle, l’isolement s’est refermé comme un piège. Même les solutions proposées – comme un changement d’affectation temporaire – ont ajouté à son sentiment d’abandon, car elles revenaient à l’éloigner de ses élèves au lieu de s’attaquer aux agresseurs.
Le jour de la rentrée, elle a écrit à ses collègues que cette journée serait « bien plus difficile » pour elle que pour les autres. C’était un appel à l’aide. Quelques heures plus tard, Caroline s’est donnée la mort.
Ce drame n’est pas une tragédie individuelle isolée : c’est le résultat direct de l’homophobie et de la négligence institutionnelle. L’homophobie tue, et les failles de nos institutions l’y aident. Derrière les discours officiels sur la lutte contre les discriminations, la réalité est que des personnes continuent d’être persécutées en silence, jusqu’au pire.
Aujourd’hui, une enquête est ouverte, une cellule psychologique déployée. Mais cela ne suffit pas. L’affaire de Caroline doit marquer un tournant. Parce qu’aucun·e enseignant·e, aucun·e citoyen·ne, ne devrait avoir à mourir de solitude face à la haine. Parce que protéger les victimes, c’est un devoir, pas une option.
Comme un fuhrer...gavroche_greyjoy a écrit : ↑25 juil. 2025, 22:40je ne suis pas contre une figure incarnant une société. Tant que cette figure ne se comporte pas comme un chef. Saez, je le verrais comme un guide, mais pas un chef dictant à chacun ce qu'il doit faire. Contre le système pyramidal, tu as raison, il faut le détruire, mais je suis pour l'idée d'incarnation. Une figure, ca peut stimuler tout un peuple (ex : Che Guevara)
L'un n'exclut pas l'autre. Mais il est certain que le prisme de la bourgeoisie médiatique a été de souligner que c'était un mouvement de beaufs bas du front.Shadoz a écrit : ↑25 juil. 2025, 19:52Une vitalité démocratique qui a débouché sur rien à part l'émergence de gros bouffons. Qui ont disparus aussi vite qu'ils sont apparus. Dédicace spéciale à Lalanne qui traine en russie maintenant
Vous voulez pasun whisky d'abord ?goelandfou a écrit : ↑25 juil. 2025, 16:19Unvisiteur a écrit : ↑23 juil. 2025, 16:57
Ça fait tellement vulgaire une femme qui boit de la bière sans déconner. Je préfère les voir boire du vin ou du champagne, je trouve ça plus distingué![]()
Encore un commentaire contre etc
Ne serait-ce pas une mesure leurre, qui permet d'être délestée en cas de grogne trop forte ?
https://corneill.es/@ilusenn/114858380957318625Comme d'hab quand le macronisme balance plein de monstres d'un coup, tout le monde se focalise sur les plus symboliques, et personne ne parle du gel des aides sociales qui sera le plus meurtrier, et qui va donc passer sans problème.
En quelques mois les personnes au RSA se sont pris du travail forcé et gratuit*, le dégel des loyers pour leurs passoires thermiques que les exploitants vont pouvoir augmenter à leur gré, et le gel de leurs ressources au moment où le gouvernement organise l'inflation. Je sais pas comment mieux expliquer que le nombre de SDF (au mieux) va exploser.
* Ouais travail gratuit parce que surprise, vu que le RSA est concerné par le gel des prestations sociales, ça veut bien dire que c'est une prestation sociale et pas un salaire. Travail sans salaire = travail gratuit.
Saez ou la révolte d’un cœur à vif
Le Nouveau Paradigme a beau être tout jeune, nous avons déjà des traditions. Au lieu des articles que nous vous proposons en temps normal, nous voulons profiter des jours fériés pour partager avec vous ce que nous aimons, ce que nous appelons nos pépites (n’hésitez-pas à nous faire découvrir les vôtres en commentaire).
Et pour ce 14 juillet, nous voulions évoquer celui que nous considérons comme l’un des grands poètes modernes, Damien Saez, et sa vision de la nation.
Damien Saez a une vision complexe, critique et nuancée de cette notion. Son œuvre, ses interviews et ses prises de position publiques montrent qu’il l’aborde à la fois comme un héritage culturel riche et comme un concept parfois instrumentalisé à des fins politiques ou identitaires. Ce qui nous plaît plutôt bien.
La nation comme culture et héritage
Saez exprime souvent son attachement à la culture française : il cite Molière, Voltaire, Vinci, la Révolution, la littérature, la poésie, la musique… Pour lui, la nation, c’est avant tout un patrimoine artistique, intellectuel, un creuset d’idées et de liberté. Dans Les Enfants Paradis, la sublime chanson qu’il écrit en hommage aux victimes du Bataclan, il lance :
« Mon pays, ta culture est morte assassinée
Mais tu sais ma culture, non, ne mourra jamais »
Il distingue donc la nation comme espace de création, de partage et d’ouverture.
Critique du nationalisme fermé
Saez s’oppose fermement à toute forme de nationalisme excluant ou xénophobe. Dans ses chansons, il dénonce les replis identitaires, la haine de l’autre, l’instrumentalisation de la nation à des fins politiques.
Dans « Jeunesse lève-toi », il chante :
« La nation n’est qu’un vieux balai, qu’on brandit pour faire la guerre… »
Il la voit ici comme un concept qui peut devenir dangereux s’il est utilisé pour diviser, opposer ou justifier la violence.
La nation comme fraternité
Pour Saez, la nation devrait être synonyme de fraternité, d’accueil, de solidarité. Il en défend une vision ouverte, cosmopolite, universelle :
« Ils étaient de Paris, ils étaient de province, ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau… »
(extrait de « Les Enfants Paradis »)
Il célèbre la diversité et refuse l’idée d’une nation fermée sur elle-même.
La nation en crise
Dans ses textes, Saez évoque souvent la crise de l’idée de nation : perte de repères, montée des divisions, instrumentalisation politique… Il exprime une nostalgie d’un idéal républicain (liberté, égalité, fraternité) qui serait trahi ou menacé.
En résumé, pour Saez, la nation est d’abord une culture vivante, un héritage commun, un espace d’ouverture et de fraternité. Il rejette le nationalisme étroit et défend une vision humaniste, universelle et critique de la nation, fidèle à l’esprit des Lumières et à la tradition de la contestation artistique française.
Et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Saez, voici quelques titres à découvrir.